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Maintenance et inventaire des pièces

Pour mener à bien sa mission, le service de maintenance doit pouvoir compter sur un certain stock de pièces détachées. Et comme tous les stocks (production, distribution, etc.), ils donnent lieu à des problèmes qu’il convient de résoudre. En matière de stock de pièces détachées, le résultat est trop souvent un manque d’efficacité, avec des conséquences économiques non négligeables.

Par exemple, l’absence des pièces nécessaires à un travail entraîne des retards supplémentaires, ce qui se traduit par un capital immobilisé de plus en plus important.

Contrôler le stock de pièces reliées

Le stock de pièces détachées comprend généralement tous les articles stockés nécessaires pour optimiser la réalisation des objectifs de la fonction de maintenance : coûts, délais, sécurité.

En fonction de la politique de l’entreprise, ce stock sera composé de :

  • Les pièces appartenant à la nomenclature de l’équipement et jugées critiques, d’où la nécessité de les garder en stock ;
  • Les éléments tels que l’outillage, l’équipement, le matériel d’essai et de contrôle, etc., nécessaires aux travaux de maintenance ou à divers projets (raccords,…) ;
  • Les fournitures diverses spécifiques aux activités de maintenance (solvants, graisses, etc.).

Dans un premier temps, il convient donc de créer un catalogue des articles de ce stock. Le but du catalogue est de rassembler les informations utiles sur les articles du stock et de les mettre à la disposition des utilisateurs.

La principale information contenue dans le catalogue, outre l’indication de l’existence des articles en stock, est la classification des articles en fonction de leur utilisation :

  • Les articles courants ou quotidiens ;
  • Les pièces de rechange polyvalentes, utilisées par différents types d’équipements ;
  • Les pièces de rechange spécifiques à un équipement particulier.

Les exigences de la gestion des articles en stock conduisent généralement à l’attribution d’un code à chaque article identifié. Ce code peut être significatif ou non, selon qu’il est établi pour un usage interne ou qu’il se réfère au numéro donné par le fabricant.

Inventaire des pièces

Les stocks nécessitent des locaux qui doivent être chauffés, éclairés et entretenus, ainsi que des dossiers de gestion, du matériel et du personnel pour le stockage, la distribution et la manutention. Les stocks représentent un capital immobilisé qui aurait pu rapporter des intérêts.

Conclusion : les stocks coûtent cher à l’entreprise, il faut donc les réduire au maximum pour tendre vers le stock.

Quel article doit-on garder en stock, et en quelle quantité ?

La décision de garder ou non un article en stock est le résultat d’une analyse qui prend en compte:

  • Le délai d’approvisionnement
  • Le coût de l’article stocké
  • Le coût de la gestion du stock
  • Le coût de l’indisponibilité de l’outil de production.

Certaines méthodes d’estimation des quantités ont été établies, mais seule l’analyse de la consommation réelle permet de gérer les quantités, car la consommation dépend d’une multitude de facteurs liés à son utilisation (machine sur laquelle il est utilisé, mode d’utilisation, modifications de l’équipement de production, etc.)

Système Kanban

La méthode de gestion des stocks basée sur le système Kanban utilise des cartes pour les points de commande et les quantités à commander.

Chaque type de pièce est associé à une carte (le kanban) qui est placée stratégiquement dans le stock pour déterminer le moment de la commande en fonction de la quantité à commander. La quantité commandée est affinée et l’intervalle de commande dépend du flux de stock.

Il s’agit d’un système visuel.

Si vous ne disposez d’aucune donnée du fabricant ou du fournisseur de l’équipement concernant les pièces critiques de la machine, vous pouvez toujours commencer l’analyse par la procédure suivante, qui est très bien réalisée lors de l’établissement des fiches techniques de chaque machine :

Dressez la liste des pièces et sous-ensembles de la machine ;

Classer cette liste dans les catégories suivantes correspondant au type de pièce, et pour chaque catégorie, utiliser les valeurs indicatives correspondantes :

  • Pièces de liaison entre les parties fixes et mobiles ; principalement des pièces d’usure (roulements, bagues, relais, contacts, etc.).
    (roulements, bagues, relais, contacts, etc.) ;
  • Pièces de régulation et de contrôle (soupapes, clapets, ressorts, tiges, bielles, etc.) ;
  • Pièces mobiles : arbres et rotors ;
  • Pièces électroniques, etc ;
  • Pièces structurelles : cadres, armatures ou supports.

Lors du choix des équipements et des quantités, il faut tenir compte de la charge de travail moyenne et du nombre de machines identiques et du nombre de machines identiques.

Ainsi, avec plusieurs machines identiques travaillant à faible charge, on peut avoir un stock nul (*4 machines fonctionnant à 75% » équivalent à “3 machines fonctionnant en continu”).

Les fichiers historiques peuvent également être utilisés pour corriger ces valeurs. En notant les causes des interventions de réparation, il sera facile de juger de la nature du remplacement de la pièce : usure, accident, reconstruction, amélioration.

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